Oise Hebdo du 20 novembre 2013
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Oise Hebdo du 28 août 2013
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Oise Hebdo du 19 septembre 2012
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Le Bonhomme picard du 19 septembre 2012
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Le Courrier picard 11 septembre 2012
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LAGACHE (CÉLESTIN-DIEUDONNÉ)

 

Représentant du peuple en 1848, sénateur de 1879 à 1888, né à Courcelles-Epayelles (Oise) le 29 août 1809, fils d'un cultivateur, termina ses études à Paris, entra comme sténographe au Moniteur officiel en 1830, et devint sténographe réviseur en 1834. Après la révolution de février 1848, il assistait, comme simple électeur, à une séance du club de Méru (Oise), où les candidats à l'Assemblée constituante exposaient leurs idées. La discussion s'égarait, quand M. Lagache rétablit avec tant de clarté les questions posées, que plusieurs électeurs demandèrent que son nom fût inscrit sur la liste des candidats. Le 23 avril, il fut élu représentant de l'Oise à l'Assemblée constituante, le 4ème sur 10, par 72.732 voix.

Il fut secrétaire du comité de l'administration départementale et communale et vota le plus souvent avec la droite, pour le bannissement de la famille d'Orléans, pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière, pour l'abolition de la peine de mort, contre l'impôt progressif, pour l'incompatibilité des fonctions, contre l'amendement Grévy, contre la sanction de la Constitution par le peuple, pour l'ensemble de la Constitution, pour la proposition Rateau, contre l'interdiction des clubs, contre la demande de mise en accusation du président et des ministres. Non réélu à la Législative, il se présenta comme candidat d'opposition au Corps législatif, dans la 2ème circonscription de l'Oise, le 29 février 1852, et échoua avec 440 voix contre 25.513 à l'élu officiel M. de Plancy, et 250 à M. Duranton. Il rentra quelques années après au service sténographique du Sénat, en devint directeur, et prit sa retraite en 1874, avec le titre de directeur honoraire. Aux élections sénatoriales du 5 janvier 1879, il fut élu sénateur de l'Oise par 478 voix (774 votants) ; il prit place au centre gauche, soutint les ministères républicains, s'abstint toutefois (juin 1886) au scrutin sur l'expulsion des princes, et ne fut pas réélu au renouvellement triennal du 5 janvier 1888. Chevalier de la Légion d'honneur du 4 août 1867, officier du 14 avril 1874.

Après son échec au renouvellement triennal du Sénat de 1888, il abandonna la politique et mourut en 1895, il fut inhumé à Courcelles-Epayelles.

 

Extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Robert et Cougny (1889) et extrait du « Dictionnaire des Parlementaires français », Jean Jolly (1960/1977)